Répression au Canada : 950 étudiants penjâbis arrêtés pour non-respect des horaires de travail sur les visas étudiants
Les demandes de RP sont désormais menacées en raison de pratiques de travail illégales
Auteur : malkit | Mis à jour le 27/09/2024, 14:28:38
Dans le cadre d’une opération de grande envergure, l’Agence de sécurité frontalière du Canada a mené des raids dans 187 localités de la Colombie-Britannique, arrêtant 950 étudiants, principalement originaires du Pendjab, en Inde. Ces étudiants ont été surpris à travailler illégalement pendant des heures prolongées, au-delà de la limite autorisée par leur visa d’étudiant. En conséquence, leurs chances d’obtenir la résidence permanente (RP) au Canada ont été compromises, et des remarques négatives ont été enregistrées sur leur profil.
Des établissements condamnés à une amende pour avoir employé illégalement des étudiants
Les étudiants étaient employés par plus de 185 établissements, qui ont été condamnés à des amendes de plusieurs millions de dollars pour avoir enfreint les lois canadiennes du travail. Les étudiants étrangers titulaires d’un visa étudiant ne sont autorisés à travailler que 20 heures par semaine. Cependant, beaucoup d’entre eux ont travaillé plus de 30 heures pour gagner plus d’argent, ce qui constitue une violation directe de la loi canadienne.
Sous-payés et surmenés
Ces étudiants auraient un salaire inférieur au salaire légal, qui devrait être d’au moins 35 $ CA l’heure. Bien qu’ils travaillent plus de 40 heures par semaine, seules 20 heures sont légales, tandis que le reste du travail est payé à un taux inférieur. Cette situation a laissé de nombreux étudiants dans une position vulnérable.
Impact de la hausse du chômage
L’économie canadienne a connu une perte inattendue de 1 400 emplois en juin 2023, faisant grimper le taux de chômage à 6,4 %, soit le niveau le plus élevé depuis 29 mois. Ce ralentissement du marché du travail a conduit à une répression plus stricte des étudiants internationaux et à des pratiques de travail illégales.
Les demandes de RP en péril
En raison de leur implication dans des activités illégales, les demandes de résidence permanente de ces étudiants sont désormais en danger. Le gouvernement canadien prend des mesures sérieuses et cet incident pourrait avoir des conséquences à long terme sur leur avenir au Canada.
Cet événement a également suscité l’inquiétude d’autres étudiants internationaux travaillant illégalement au Canada
Les Camerounais ne pourront plus présenter de demande de résidence permanente en aussi grand nombre dans la prochaine année. Québec a limité mercredi le nombre de demandes qui peuvent provenir d’un seul pays après avoir constaté une « diminution de la diversité de provenance » dans l’un des deux grands programmes d’immigration économique.
Selon les mots de l’arrêté du ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, c’est pour « renforcer la diversité » des pays d’origine dans le Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ) qu’un quota de 25 % est imposé. En d’autres mots, les ressortissants d’un pays en particulier ne pourront pas former plus du quart des candidats économiques de ce programme. La mesure est mise en place pour l’instant pour une période d’un an, soit jusqu’au 9 octobre 2025.
La disposition publiée dans La Gazette officielle du Québec mercredi ne mentionne pas directement le Cameroun en tant que pays d’origine visé.
Les données les plus récentes du programme montrent que ce sont néanmoins les Camerounais qui sont touchés au premier chef. Durant les neuf mois écoulés de l’année 2024, plus de 12 000 ressortissants de ce pays ont en effet été invités à présenter une demande de résidence permanente dans le cadre du PRTQ, c’est-à-dire 52 % du total des « invitations ».
Entièrement géré par le gouvernement provincial, ce programme est compétitif et fonctionne par pointage : les points se cumulent selon le domaine de formation, la connaissance du français, l’âge, le niveau de scolarité et d’autres critères. De une à trois fois par mois, des « invitations » à devenir résident permanent sont faites à partir du bassin de candidats de la plateforme Arrima. Certains exercices d’invitation s’adressent en outre uniquement aux candidats ayant reçu une offre d’emploi en dehors de la région de Montréal ou encore à des gens exerçant des professions considérées comme étant en déficit de main-d’oeuvre.
Dès la fin de l’année 2022, le Cameroun s’est placé en tête de liste des pays à partir desquels les candidats se sont démarqués dans ce bassin de dossiers. Plusieurs missions de recrutement financées ou organisées par le gouvernement, notablement les Journées Québec, se sont déroulées dans ce pays d’Afrique centrale où environ 11,5 millions de personnes parlent français.
L’autre grand programme d’immigration économique entièrement régi par Québec, le Programme de l’expérience québécoise, ne publie pas systématiquement les pays d’origine de ses candidats acceptés.
Globalement, c’est plus souvent la France qui arrive en tête des pays d’origine, mais elle ne représente pas le quart des nouveaux résidents permanents. Entre 2019 et 2023, 14 % des résidents permanents au Québec provenaient de ce pays, contre 9 % de la Chine, 5,9 % du Cameroun et 5,6 % de l’Algérie.
Prévue par la Loi sur l’immigration du Québec, cette disposition a été rarement, voire jamais utilisée pour imposer une limite par pays de provenance.
Aux États-Unis, une limite de 7 % par pays est imposée pour certaines catégories d’immigration permanente, comme la réunification avec la famille élargie et le parrainage en emploi. En contrepartie, une « loterie » des résidences permanentes est organisée pour favoriser des pays ayant un faible taux d’émigration vers les États-Unis.
Trouver un logement au Canada peut être un processus complexe, surtout pour les nouveaux arrivants. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider dans votre recherche.
1. Faites des recherches sur le marché local local
Avant de commencer votre recherche, il est essentiel de comprendre le marché locatif de la ville où vous souhaitez vous installer. Les loyers peuvent varier considérablement d’une ville à l’autre. Par exemple, les loyers à Toronto et Vancouver sont souvent très élevés, tandis que des villes comme Montréal peuvent offrir des options plus abordables.
2. Établissez un budget réaliste
Déterminez combien vous pouvez vous permettre de dépenser pour le loyer chaque mois. N’oubliez pas d’inclure d’autres frais comme les services publics, Internet et les frais de transport.
3. Utilisez des plateformes en ligne
Des sites comme Kijiji et Craigslist sont des ressources populaires pour trouver des logements au Canada. Vous pouvez y rechercher des annonces selon votre ville. D’autres sites comme Toutmontreal.com peuvent également être utiles pour des recherches spécifiques.
4. Préparez un dossier complet
Lorsque vous trouvez un appartement qui vous intéresse, il est souvent nécessaire de fournir un dossier complet au propriétaire. Cela peut inclure des références, des preuves de revenus et des informations personnelles. Plus votre dossier est complet, meilleures sont vos chances d’obtenir le logement.
5. Contactez les agences immobilières
Les agences immobilières peuvent vous aider à trouver des logements qui ne sont pas toujours publiés en ligne. Elles peuvent également vous fournir des conseils sur le marché local et vous aider à naviguer dans le processus de localisation.
6. Soyez flexible et ouvert
Si vous êtes flexible sur le type de logement ou le quartier, vous aurez plus de chances de trouver quelque chose qui correspond à votre budget et à vos besoins. Explorez différents quartiers et types de logements, comme les colocations, qui peuvent être plus abordables.
7. Renseignez-vous sur les quartiers
Avant de prendre une décision, visitez les quartiers qui vous intéressent. Cela vous permettra de mieux comprendre l’environnement, les commodités disponibles et la qualité de vie dans la région.
En suivant ces conseils, vous serez mieux préparé pour trouver un logement qui répond à vos besoins au Canada. Bonne chance dans votre recherche
Le Canada offre une variété de programmes d’éducation destinés aux immigrants, visant à faciliter leur intégration et à améliorer leurs compétences. Voici un aperçu des principales initiatives et options disponibles :
1. Programmes de langue
Les immigrants peuvent accéder à des programmes de langue pour améliorer leurs compétences en anglais ou en français. Ces programmes sont souvent offerts par des établissements d’enseignement désignés et peuvent être essentiels pour réussir dans le milieu professionnel canadien.
2. Établissements d’enseignement désignés
Les immigrants peuvent s’inscrire dans des établissements d’enseignement désignés qui offrent des programmes admissibles au Permis de travail post-diplôme (PTPD). Cela permet aux étudiants internationaux de travailler au Canada après avoir terminé leurs études.
3. Bourses d’études
Il existe des bourses spécifiquement destinées aux étudiants internationaux, y compris ceux qui immigrent au Canada. Ces bourses peuvent aider à financer les études et à réduire la charge financière.
4. Programmes de formation professionnelle
Les immigrants peuvent également participer à des programmes de formation professionnelle qui les préparent à des carrières spécifiques. Ces programmes sont souvent adaptés aux besoins du marché du travail canadien et peuvent inclure des étapes ou des apprentissages.
5. Initiatives gouvernementales
Le gouvernement canadien, par le biais de diverses stratégies, soutient l’éducation internationale et l’intégration des immigrants. Cela inclut des initiatives pour améliorer l’accès à l’éducation et pour soutenir les immigrants dans leur parcours éducatif
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6. Programmes spécifiques aux provinces
Certaines provinces, comme le Nouveau-Brunswick, ont des programmes d’immigration qui incluent des volets éducatifs pour les travailleurs étrangers qualifiés et les diplômés
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Ces programmes visent à aider les immigrants à s’intégrer dans la société canadienne, à posséder des compétences pertinentes et à contribuer à l’économie locale.
La Presse canadienne
Publié le 22 septembre à 16 h 57 UTC+1
Des assureurs et des politiciens municipaux disent que le temps est venu d’avoir un débat sur l’avenir des appartements au sous-sol à cause du plus grand nombre d’épisodes de pluie torrentielle.
Un porte-parole du Bureau d’assurance du Canada (BAC) indique que les inondations des appartements au sous-sol ont causé certaines années des dommages totalisant des centaines de millions, si ce n’est des milliards de dollars. Les compagnies hésitent de plus en plus à couvrir les habitants de secteurs considérés à risque.
L’organisation a décrit le passage de la queue de l’ouragan Debby, les 9 et 10 août, comme l’événement climatique le plus coûteux de l’histoire du Québec, surpassant même la tempête de verglas de 1998. Les nombreuses inondations ont causé près de 2,5 milliards de dollars de dommages assurés, peut-on lire dans un communiqué du BAC publié au début de la semaine.
Craig Stewart, vice-président, Changements climatiques et questions fédérales au BAC, dit que les inondations étant devenues dangereuses et coûteuses, il faudrait désormais se montrer prudent avant de désigner des secteurs où les gens pourront vivre dans un sous-sol.
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Bien des sous-sols ont été inondés par la tempête Debby.
Une grande partie des 75 000 réclamations d’assurance à la suite de la tempête Debby étaient attribuables aux inondations dans un sous-sol, indique-t-il.
Il est juste de dire que les inondations dans les sous-sols ont coûté certaines années des centaines de millions de dollars, et même des milliards de dollars au Canada.
Une citation de Craig Stewart, vice-président, Changements climatiques et questions fédérales au BAC
Une inondation, qu’elle soit causée par la pluie, la crue d’une rivière ou un refoulement d’égout, peut être dangereuse, car elle risque d’endommager les structures d’un immeuble, de détruire des planchers et des cloisons, sans oublier la moisissure qu’elle peut causer.
Certaines compagnies d’assurance ont commencé à prendre des mesures pour se protéger financièrement contre ce fléau, mentionne M. Stewart. Elles imposent des limites aux montants assurés, augmentent le prix des polices pour les secteurs considérés à risque et refusent d’assurer un appartement.
Ces situations sont de moins en moins assurables, souligne-t-il. Examiner attentivement les endroits où on pourra permettre aux gens d’y vivre sera prudent.
Au cours d’une récente réunion du conseil municipal de Montréal, Maja Vodanovic, la responsable de la concertation des arrondissements et de l’eau au sein du comité exécutif, a prévenu les citoyens qu’ils ne seront peut-être plus capables de vivre dans un sous-sol à l’avenir.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, dit qu’il n’existe pas de solution miracle pour empêcher les inondations dans certains secteurs. Elle ajoute que les règlements limitant le nombre de logements au sous-sol ne seraient appliqués que dans des immeubles qui seront bâtis dans certains endroits.
D’autres pistes de solution
Selon Joanna Eyquem, directrice générale du Centre d’adaptation aux changements climatiques de l’Université de Waterloo, plusieurs mesures peuvent être adoptées par les autorités pour réduire les risques d’inondation. Elle mentionne notamment la mise à jour des systèmes d’égout, la construction de bassins de rétention et la collaboration avec les propriétaires pour s’assurer que leur système de drainage est assez puissant.
Une autre solution consiste à travailler avec la nature en créant des espaces pour absorber l’eau pour qu’il y en ait moins dans les égouts, comme Montréal le fait avec ses parcs éponges, ajoute Mme Eyquem.
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La place des Fleurs-de-Macadam, en bordure de l’avenue du Mont-Royal, est l’un des premiers parcs montréalais conçu pour recueillir l’eau de pluie qui provient des rues environnantes.
Toutefois, il serait normal pour elle que des résidents vivant dans des endroits souvent inondés, soit parce qu’ils sont de faible élévation ou se trouvent sur l’ancien lit d’une rivière enfouie, pensent à aller vivre ailleurs.
Mme Vodanovic dit que la Ville de Montréal est en train de rénover ses égouts. Les travaux pourraient toutefois s’étendre sur une période de 10 à 20 ans.
Mais cela n’empêchera pas les inondations si on reçoit 150 mm de pluie en une seule journée.
Une citation deJoanna Eyquem, directrice générale du Centre d’adaptation aux changements climatiques de l’Université de Waterloo
Gonzalo Lizarralde, un professeur de l’Université de Montréal, dit qu’il est théoriquement possible de construire des sous-sols étanches et un massif système d’égout qui pourrait réduire de manière significative les risques d’inondation. Il reconnaît que le coût de ces infrastructures peut représenter un obstacle majeur à leur réalisation.
Tout est possible, dit-il. Le problème, c’est comment y parvenir avec des ressources limitées et les véritables conditions dans lesquelles nous vivons.
L’immigration au Canada présente plusieurs défis, mais il existe des solutions pour les surmonter. Voici quelques approches clés :
1. Collaboration et partenariats
Pour relever les défis liés à l’immigration, il est essentiel d’établir des collaborations entre les gouvernements, les entreprises et les organismes communautaires. Cela permet de créer des solutions efficaces et adaptées aux besoins des immigrants.
2. Simplification des processus bureaucratiques
La complexité des procédures d’immigration peut être un obstacle majeur. Simplifier ces processus et réduire la bureaucratie peut aider à faciliter l
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3. Programmes d’intégration et de soutien
Mettre en place des programmes d’intégration qui offrent des services de soutien, tels que des cours de langue, des formations professionnelles et des conseils sur la recherche d’emploi, est crucial pour aider les immigrants à s’adapter à leur nouvel environnement.
4. Sensibilisation et éducation
Il est important de sensibiliser la population canadienne aux enjeux de l’immigration et de promouvoir une culture d’inclusion. Cela peut contribuer à réduire les préjugés et à favoriser un climat social positif pour les nouveaux arrivants.
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En mettant en œuvre ces solutions, le Canada peut mieux gérer les défis de l’immigration et tirer partie des avantages que les immigrants apportent à la société.
Les défis auxquels sont confrontés les migrants au Canada
Les migrants au Canada font face à une variété de défis qui peuvent affecter leur intégration et leur bien-être. Voici quelques-uns des principaux défis identifiés :
1. Intégration sur le marché du travail :
L’un des défis majeurs pour les migrants est l’intégration dans le marché du travail. De nombreuses recherches ont montré que les immigrants rencontrent des obstacles tels que la reconnaissance des qualifications, le manque de réseaux professionnels et des préjugés à l’embauche.
Ces facteurs peuvent limiter leurs opportunités d’emploi et leur capacité à subvenir à leurs besoins.
2. Accès aux services sociaux et à la santé :
Les migrants peuvent également éprouver des difficultés à accéder aux services sociaux et de santé. Cela peut être dû à des barrières linguistiques, à un manque d’information sur les services disponibles, ou à des différences culturelles qui compliquent leur interaction avec le système.
3. Éducation et scolarisation des enfants :
Les enfants de migrants peuvent faire face à des défis spécifiques en matière d’éducation. Ils peuvent rencontrer des difficultés d’adaptation dans un nouveau système scolaire, notamment en raison de la langue et des différences culturelles. Cela peut affecter leurs résultats scolaires et leur intégration sociale.
4. Problèmes de statut migratoire :
Les migrants en situation irrégulière ou ceux qui attendent des décisions sur leur statut peuvent vivre dans l’incertitude, ce qui peut engendrer du stress et des difficultés à accéder aux ressources essentielles.
5. Discrimination et préjugés :
La discrimination raciale et ethnique est un autre défi important. Les migrants peuvent faire face à des attitudes négatives et à des préjugés qui peuvent entraver leur intégration et leur bien-être.
6. Isolement social :
L’isolement social est également un problème courant, surtout pour ceux qui n’ont pas de réseaux de soutien établis au Canada. Cela peut affecter leur santé mentale et leur sentiment d’appartenance.
Ces défis soulignent la complexité de l’expérience migratoire au Canada et la nécessité de politiques et de programmes qui soutiennent l’intégration des migrants dans la société canadienne